Retour à la maison, Inu sur les talons

C'était curieux pour Kei, au matin, elle s'était levée et avait quitté la maison pour l'école, vêtue de l'uniforme scolaire, et revenant, elle était passée à l'animalerie du quartier où elle tomba amoureuse d'un hybride chien du nom d'Ashari. Malheureusement, il s'est avéré que l'Inu avait une double personnalité : Kaoru. Ce second être avait tenté de convaincre le premier que Kei ne s'intéressait à lui que pour le maltraiter. Heureusement, Ashari compris que Kei désirait le bonheur de l'hybride et qu'il accepte de venir vivre chez elle, ce à quoi il avait acquiescé. Elle avait payé la somme de la facture du vendeur et était parti avec l'hybride.

Ils arrivèrent à la villa des Miyagi, un grande grille barrait la route aux voitures. Passé la porte, il y avait près de cent mètres de stationnement avant d'atteindre la maison. C'est en calèche qu'ils firent le voyage jusqu'à la porte d'entrée. Le hall, de plusieurs mètres carrés, était peint en rouge, accompagné de rideaux dorés.

Ashari ne pensait pas qu'il allait être adopter en se réveillant dans sa cage ce matin, et Kaoru ne lui avait pas tellement facilité la tache. Kaoru l'avait toujours protéger enfin c'est ce qu'il disait car pour Ashari c'était plutôt un isolement jusqu’à ce que Kei n'arrive et l'adopte. Ashari n'avait pas souvent eu l'occasion de sortir de sa cage et encore moins de sortir de l'animalerie, mais à chaque fois les choses ce passer mal à cause de Kaoru. L'inu n'était pas très rassurer et tout ou presque l'effrayer.

En arrivant devant le portail de la villa, Ashari pensait immédiatement a une énorme cage mais en entrant dans la propriété, son image de cage laissa place a l'image d'un enclos, plutôt jolie mais un enclos quand même. Dans le hall, l'inu n'osait pas bouger, bien qu'il n'eu pas l'ordre de pas bouger, il tenait sa queue entre ses mains ne sachant quoi faire à pars malaxer sa queue sans cesse.

Curieusement, depuis leur entrée dans la villa, Ashari jouait avec sa queux. Il semblait nerveux, selon Kei. L'adolescente ne savait quoi faire, c'était le premier Inu qu'elle apportait à la maison. Elle joua la carte simple :

-C'est beau, hein ?

Effectivement, ce l'était pour la famille Miyagi. Encore là, se disait l'hermaphrodite, il n'a pas vu la chambre dans laquelle il dormira, malgré le cadenas qui barrera la pièce de l'extérieur ; c'était la condition que son père avait donnée pour que Kei puisse acheter un Inu. La jeune femme prit la main de son nouvel esclave, le tira et l’amena dans cette dite pièce. C'était deux fois mieux que l'entrée - et deux fois plus grand - : plafond de trois mètre en cathédrale, rideaux pourpres, murs blanc crème, lit à baldaquin en fer forgé orné d'or, tapis en velours également pourpre. La pièce aurait fait rêver n'importe qui, mais Kei la voyait si souvent que cette vision ne la dérangeait pas, en fait, elle restait de glace, sa chambre à elle était même mieux...

Ashari n'avait pas l'habitude du luxe, déjà qu'il avait pas l'habitude de vivre dans une grande maison alors de vivre dans un manoir c'était déjà beaucoup pour lui. Mais lorsqu'il vit la chambre il crus d'abord qu'il s'agissait de la chambre de Kei est probablement qu'elle l'autoriserait à dormir de temps en temps avec elle. Mais quelque chose clochait, un truc qu'il n'arrivait pas a mettre le doigt dessus, aussi il se baladait un peu dans la chambre en essayant de trouver ce qui clochait. La chambre était très joli est assez luxueuse, mais c'est en regardant sa maîtresse qu'il comprit ce qui n'allait pas, la porte avait un cadenas et pourquoi mettre un cadenas à une chambre sauf si c'était celle d'un hybride. Ashari comprit qu'il s'agissait de sa chambre aussitôt il tomba en arrière raide comme un poteau et il faisait des bulles avec sa salive.

Quelques instants après son évanouissement, l'inu ouvrit les yeux avec un regard plus féroce, une de ses canines dépassait de sa bouche lui donnant un petit air de vampire ou d'animal féroce. Il se redressait en grognant légèrement, il semblait être de mauvais poils et prêt a attaquer tous ceux qui aurait le malheur de se trouver à porter de ses griffes. Il regardait rapidement la pièce avant de parler.

"-On ne mérite pas tous ça, les ténèbres et le fer. Voila tous ce qu'on mérite."

Ashari regardait aux alentours, soucieux d'un détail. Pourquoi ? Croyait-il que cette pièce n'était pas pour lui ? Croyait-il que c'était la chambre de Kei ? Si oui, pourquoi ? Pourquoi croire que lui-même n'avait pas droit à un certain confort ? Si ce fut du confort. Née d'un famille riche, pour Kei, ce n'était que la normale que l'inu ait une belle chambre comme celle-ci; bien que pour Kei, c'était banal, comme chambre. L'inu s'évanouit, salive sur les joues, il ne manquait que les spasme et Kei appelait le vétérinaire pour son Inu adoré. Finalement il se réveilla, regard si féroce dans les yeux que Kei croyait que c'était Kaoru. Il promena les couteaux qui lui sortaient des yeux dans la chambre avant de déclarer :

"-On ne mérite pas tous ça; les ténèbres et le fer, voila tous ce qu'on mérite."

Pourquoi mal agir avec cette marque d'affection : le soucis du confort d'un être cher ? Kei en était sous un énorme choc, une grande peine s'empara d'elle. Cette tristesse fut si grande que l'adolescente ne se rendait pas compte des larmes qui coulaient sur ses joues.

-Si... si... c'la ne... heu... te plait... heu... pas, je p... p... peux... heu... toujours arranger ça... C'est... heu... juste que... heu... je voulais que tu... heu... sois à... à... l'aise...

Elle bégayait son chagrin. Pourquoi déplaire à quelqu'un alors qu'on voulait le contraire. Sous toutes sa peine, Kei parti à la salle de bain, y prendre un mouchoir et vider son corps de toutes les larmes qu'il possédait. Pour Kei, le confort était synonyme de luxure et richesse; son père l'avait élever ainsi depuis sa tendre enfance. Monsieur Miyagi se sentait si coupable du décès de sa défunte femme que Kei avait droit, depuis plusieurs années, à tout ce qu'elle désirait, y comprit près de mille dollars par semaine. Pourquoi les autres ne voudraient-ils pas les mêmes ambitions qu'elle : avoir de l'argent, du confort et toutes l'héritage de son père ? L'argent n'était-il pas tout ce qui importait dans le monde ? N'était-il pas plus important que l'amitié et, même, l'amour ?